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Pour qui ? Pourquoi ?

Enaiat a dix ou onze ans quand il part d’Afghanistan, et seize ou dix-sept ans quand il arrive enfin en Italie. Son récit n’est pas seulement celui d’un être humain qui cherche un endroit où vivre en paix, c’est aussi celui d’un enfant qui va vers l’âge adulte.
 
Notre spectacle pourra être vu et apprécié par un public adulte, mais nous pensons que les adolescents y seront particulièrement sensibles, car ils ne pourront que se sentir concernés par les questionnements du jeune garçon.
Notre objectif en montant ce spectacle est d’aborder la question des exilés par le petit bout de la lorgnette : loin des statistiques, des analyses économiques et géopolitiques, nous cherchons simplement à dire ceci : voici une vie, celle d’Enaiat. Ce pourrait être vous, nous, n’importe qui. Il vient vers nous, et ne cherche qu’une chose : la liberté.

DISTRIBUTION

Véro Frèche : Jeu, manipulation, marionnettes

Yannick Barbe : Jeu, manipulation, dessin sur sable

Bruno Caillaud : Technique, jeu

Benoît Chabert d'Hières : Son 

Valérie Vagné : adaptation, regard extérieur

Florian Fages : décor

Une scénographie

Enaiat et Fabio s’expriment par images. Drôles ou tragiques, mais toujours pertinentes, elles nous permettent de ressentir en quelques mots l’atmosphère de chaque lieu, chaque rencontre, chaque événement. Et c’est pourquoi nous choisissons nous aussi de mettre des images sur les mots. Sans rien transformer du texte, nous illustrons par de multiples techniques les chapitres du récit : marionnettes à gaine ou sur table, décors en pop-up, théâtre d’ombres, dessin sur sable, animations en direct, jeu réel, bande son et voix off... Nous multiplions les techniques, pour essayer de traduire la multiplicité des expériences vécues.


Une boîte noire dans laquelle tout va se jouer.
A l’avant, une grande table : elle sera au gré des tableaux un bureau, une route, une maison, un chantier, la mer... Véro Frèche y donne vie à la marionnette Enaiat, qui raconte et rejoue son histoire. Au lointain, Yannick Barbe dessine sur le sable, actionne des mécanismes, change les décors, fait vivre les personnages et les lieux du périple d’Enaiat. Sur la face avant de la boîte, entre les acteurs et le public, s’étend un voile translucide sur lequel seront projetés les rêves, les peurs, les souvenirs d’Enaiat. La réalité des corps et des objets se fond dans les images projetés, créant la sensation d’un voyage complexe et riche, fait d’inconnu et d’émotions fortes.

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